- glissière
-
• 1861; de glisser♦ Pièce métallique fixe retenant par une rainure une autre pièce que le mouvement ferait dévier. ⇒ coulisse, toboggan. Fermeture à glissière. ⇒ fermeture (éclair), zip. Porte à glissière, dont les vantaux se déplacent parallèlement. ⇒ coulissant. Mécan. Glissière de la tige du piston dans une machine à vapeur. ⇒ guide.♢ Glissière de sécurité : bordure métallique le long d'une route, d'une autoroute servant de protection aux véhicules ayant quitté la chaussée.glissièren. f.d1./d Ce qui sert à guider un mouvement de glissement. Glissière d'une porte à coulisse.— Fermeture à glissière: fermeture à dentures qui s'emboîtent à l'aide d'un curseur. Syn. (Afr. subsah., Belgique, Luxembourg) tirette.d2./d Glissières de sécurité, disposées le long d'une route ou d'une autoroute pour retenir et guider les véhicules qui viendraient à quitter la chaussée.⇒GLISSIÈRE, subst. fém.A. — Rainure pratiquée dans une pièce fixe (d'un mécanisme, d'une machine, d'un meuble, etc.) pour faire glisser une pièce mobile. Porte à glissière. Compas à glissière (Catal. instrum. chir. [Collin], 1935, p. 427). Pour les autres objets, des casiers protégés par des rideaux ou des fermetures sur glissières seraient à conseiller (L. BENOIST, Musées, 1960, p. 64).— En partic. Fermeture à glissière. Fermeture souple composée de deux séries symétriques de dents en métal ou en matière plastique, s'imbriquant les unes dans les autres ou se dégageant au passage d'un curseur (d'apr. RAMA 1973). Longtemps, dans le langage quotidien des Français, la fermeture éclair a été synonyme de fermeture à glissière (GILB. 1971).B. — Glissière de sécurité. ,,Ensemble constitué par des rails de protection disposés horizontalement, à quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol, en bordure d'une route ou entre les voies d'une autoroute, pour retenir les véhicules qui ont quitté leur axe de marche`` (GILB. 1971). Le chauffeur et sa femme ont été blessés et hospitalisés. Leur voiture a heurté un autre véhicule par l'arrière et s'est écrasé contre une glissière de sécurité (Le Monde, 21 févr. 1979, p. 9).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1810 « sentier frayé sur la glace où l'on s'amuse à glisser » (MOLARD, Mauv. lang. corr., p. 137); 2. 1861 « pièce métallique retenant par une rainure une autre pièce que le mouvement ferait dévier » (ARMENGAUD, Moteurs à vapeur, t. 1, p. 322). Dér. de glisser; suff. -ière. Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. DARM. 1877, p. 108.
glissière [glisjɛʀ] n. f.ÉTYM. 1866, Littré; « glissoire », 1810; de glisser.❖1 Pièce métallique retenant par une rainure une autre pièce que le mouvement ferait dévier. || Porte à glissière. || Fermeture à glissière, formée de deux bandes, l'une à saillie, l'autre à gorge, qui s'engagent l'une dans l'autre par l'action longitudinale d'un curseur (→ À coulisse). — REM. S'emploie aussi en concurrence avec fermeture Éclair (nom déposé) pour les fermetures à dentures formées de maillons emboîtés. ⇒ Coulisse; zip (anglic.). — Mécan. || Glissière de la tige du piston dans une machine à vapeur. ⇒ Guide.1 (…) un bruit de panneaux que l'on faisait courir très vite dans leurs glissières (…)Loti, Mme Chrysanthème, III.2 Ces roulements mécaniques d'yeux, ces moues des lèvres, ce dosage des crispations musculaires (…) ces têtes mues d'un mouvement horizontal et qui semblent rouler d'une épaule à l'autre comme si elles s'encastraient dans des glissières, tout cela, qui répond à des nécessités psychologiques immédiates, répond en outre à une sorte d'architecture spirituelle (…)A. Artaud, le Théâtre et son double, Idées/Gallimard, p. 82.3 Puis, saisissant avec violence la poignée chromée dont le noyau de fer plus sombre apparaît déjà dans une mince déchirure de son placage, vous vous efforcez de fermer la porte coulissante, qui, après quelques soubresauts, refuse d'avancer plus loin, au moment même où apparaît dans le carreau à votre droite un petit homme au teint très rose, couvert d'un imperméable noir et coiffé d'un chapeau melon, qui se glisse dans l'embrasure comme vous tout à l'heure, sans chercher le moins du monde à l'élargir, comme s'il n'était que trop certain que cette serrure, que cette glissière ne fonctionneraient pas convenablement (…)Michel Butor, la Modification, p. 12.2 Glissière de sécurité : bordure métallique disposée un peu au-dessus du sol, le long d'une route, d'une autoroute.
Encyclopédie Universelle. 2012.